Nos grandes Européennes
Vera JOUROVA

Vera JOUROVA

Věra Jourová, est une femme politique tchèque née le 18 août 1964 à Třebíč.
Elle a étudié l'anthropologie à la faculté de philosophie puis le droit à la faculté de droit de l'Université Charles de Prague.
En 2003, elle adhère au Parti social-démocrate tchèque (ČSSD). Nommée vice-ministre du Développement régional en 2004, elle quitte cette fonction au bout de deux ans.
Elle démissionne du ČSSD en 2006 et intègre en 2009 le Parti démocrate européen (EDS). Elle se présente aux élections européennes des 5 et 6 juin 2009, puis aux élections législatives des 28 et 29 mai 2010, sans jamais conquérir de mandat. Elle quitte alors l'EDS.
Elle rejoint l'Action des citoyens mécontents en 2011. Lors des élections législatives anticipées des 25 et 26 octobre 2013, elle est élue à la Chambre des députés. Le 29 janvier 2014, elle est nommée ministre du Développement régional.
Proposée par le gouvernement tchèque comme commissaire européenne, elle est désignée le 10 septembre comme commissaire européen à la Justice, aux Consommateurs et à l'Égalité des genres.

https://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/journaliste-maltaise-tuee-bruxelles-exige-une-enquete-independante-et-exhaustive_2017387.html



Bruxelles s’inquiète des risques de manipulation des élections

Avant les européennes, la Commission veut aider les Etats membres à éviter la désinformation et à renforcer la cybersécurité.

La Commission européenne s’inquiète des menaces de manipulation qui planent sur les processus électoraux dans divers pays membres de l’Union, singulièrement pour le scrutin européen du 26 mai 2019. Elle présentera donc le 12 septembre, à Strasbourg, une série de documents assortis de recommandations pour tenter d’éviter la désinformation, les cyberattaques ou des intrusions étrangères susceptibles de perturber le bon déroulement des consultations électorales.

Dans ces divers documents, consultés par Le Monde, la Commission souligne la nécessité d’un renforcement de la « résilience démocratique » dans les différents Etats en vue de protéger leurs valeurs et leurs institutions. Elle dit vouloir tirer les leçons de scandales comme celui de Cambridge Analytica, qui, indique-t-elle, « avait mis en lumière le risque que font courir à la démocratie et au pluralisme certaines activités en ligne ». Le cabinet londonien, spécialisé dans les études de consommation et d’opinion, avait collecté des dizaines de millions de profils Facebook sans le consentement des utilisateurs du réseau social, afin notamment d’influer sur diverses élections et de propager sur le Web des théories complotistes.

La Commission ne peut avoir qu’un rôle de conseil dans le domaine. C’est à chaque pays membre qu’il appartient d’organiser souverainement des « élections libres, honnêtes et sûres ». La commissaire tchèque à la justice, Vera Jourova, leur adressera des recommandations et leur proposera une aide éventuelle à la préparation et la surveillance des votes.

Les services de Mme Jourova auraient fait quelques constats accablants : des législations souvent désuètes face au développement des réseaux sociaux, une absence de concertation entre les différentes autorités nationales chargées de l’organisation des élections, un manque total d’échange entre des pays qui auraient déjà eu affaire à des cyberattaques et leurs...

Avant les européennes, la Commission veut aider les Etats membres à éviter la désinformation et à renforcer la cybersécurité.

La Commission européenne s’inquiète des menaces de manipulation qui planent sur les processus électoraux dans divers pays membres de l’Union, singulièrement pour le scrutin européen du 26 mai 2019. Elle présentera donc le 12 septembre, à Strasbourg, une série de documents assortis de recommandations pour tenter d’éviter la désinformation, les cyberattaques ou des intrusions étrangères susceptibles de perturber le bon déroulement des consultations électorales.

Dans ces divers documents, consultés par Le Monde, la Commission souligne la nécessité d’un renforcement de la « résilience démocratique » dans les différents Etats en vue de protéger leurs valeurs et leurs institutions. Elle dit vouloir tirer les leçons de scandales comme celui de Cambridge Analytica, qui, indique-t-elle, « avait mis en lumière le risque que font courir à la démocratie et au pluralisme certaines activités en ligne ». Le cabinet londonien, spécialisé dans les études de consommation et d’opinion, avait collecté des dizaines de millions de profils Facebook sans le consentement des utilisateurs du réseau social, afin notamment d’influer sur diverses élections et de propager sur le Web des théories complotistes.

La Commission ne peut avoir qu’un rôle de conseil dans le domaine. C’est à chaque pays membre qu’il appartient d’organiser souverainement des « élections libres, honnêtes et sûres ». La commissaire tchèque à la justice, Vera Jourova, leur adressera des recommandations et leur proposera une aide éventuelle à la préparation et la surveillance des votes.

Les services de Mme Jourova auraient fait quelques constats accablants : des législations souvent désuètes face au développement des réseaux sociaux, une absence de concertation entre les différentes autorités nationales chargées de l’organisation des élections, un manque total d’échange entre des pays qui auraient déjà eu affaire à des cyberattaques et leurs...

LE MONDE 05.09.2018 à 11h50 | Par Jean-Pierre Stroobants
https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/09/05/bruxelles-s-inquiete-des-risques-de-manipulation-des-elections_5350533_3214.html

 

«Ça serait bien que Mark Zuckerberg vienne s’expliquer devant la Commission européenne»

La commissaire européenne Vera Jourova invite Mark Zuckerberg a venir s'expliquer devant l'Union européenne, comme il l'a fait devant le Congrès américain (photo AFP). La commissaire européenne Vera Jourova invite Mark Zuckerberg a venir s'expliquer devant l'Union européenne, comme il l'a fait devant le Congrès américain (photo AFP). Les propos de Mark Zuckerberg « font une formidable publicité à la nouvelle réglementation européenne qui entre en vigueur le 25 mai », a affirmé mercredi Vera Jourova, commissaire à la Justice et à la Protection des consommateurs.
Interrogé mardi par le Congrès américain, le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg a reconnu que les Européens avaient une bonne réglementation pour la protection des données personnelles. Facebook s’est engagé à « mettre en oeuvre les contrôles et le consentement affirmatif, ainsi que les contrôles spéciaux sur les types de technologies sensibles comme la reconnaissance faciale », a-t-il assuré.

« Merci M. Zuckerberg », a lancé Vera Jourova au cours d’une conférence de presse à Bruxelles. « Je cherchais comment faire campagne pour notre règlement sur la protection des données. Voilà, c’est fait », a-t-elle souligné. « Pour moi, la façon dont les données des utilisateurs de Facebook a été obtenue par Cambridge Analytica est illégale », a poursuivi la commissaire européenne. L’Union européenne considère la protection des données personnelles comme un droit fondamental. La société britannique Cambridge Analytica a récupéré à leur insu les données personnelles de près de 90 millions d’utilisateurs de Facebook, dont environ 3 millions de personnes résidant dans l’UE.

 

Un entretien téléphonique jeudi

« J’aurai beaucoup de questions à lui poser », a pour sa part déclaré Mme Jourova. « Ce serait bien qu’il vienne », a-t-elle ajouté. La commissaire européenne doit s’entretenir jeudi par téléphone avec Sheryl Sandberg, la directrice générale de Facebook. Les dirigeants du réseau social ont accepté le principe d’une audition par le Parlement européen, et les discussions portent sur la personne qui sera entendue, a précisé une source européenne. Manfred Weber, le président du groupe du PPE (droite), la première force politique de l’hémicycle, exige que ce soit Mark Zuckerberg. « Il nous doit le respect. Il doit venir s’expliquer devant le Parlement européen comme il va le faire devant le congrès des Etats-Unis », a-t-il dit. « M. Zuckerberg ne doit pas sous-estimer la capacité du Parlement européen de décider des actions contre Facebook et contre lui en tant que patron de Facebook », a-t-il averti.

Dans Actualités, International Mis à jour le 11/04/18 18:03 |